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Corrections House - How To Carry a Whip (2015)
A l’écoute du premier Corrections House, nous étions nombreux à nous demander si cet emballant projet resterait du one-shot, les talents de ce super groupe fourmillant de projets individuels et avec de groupes respectifs. Mais non, récidive ! Se tenir à carreau semblait trop leur demander, et nous sommes repartis pour un nouveau séjour carcéral « Dog Pound style » (un petit hommage pour l’occasion à Kim Shapiron, réalisateur français lui aussi intenable).
Entreprise de rééducation, la maison de redressement ? Des nèfles. La saison 2 orchestrée d’une main de maître par Mike Williams, Scott Kelly et consort s’avère tout aussi nerveuse qu’un épisode de OZ. Mais pas seulement. Si nous retrouvons une indus’ sombre et violente, nous nous réjouirons d’une mise en valeur habile des morceaux en spoken words conférant une densité narrative complète à l’album. Pas loin de penser qu’il s’agisse d’une des peintures les plus complètes des USA, pas nécessairement en ce qu’ils ont de plus flamboyant. Le décorum est planté : ce n’est pas Saint Pierre qui vous attend aux portes du Paradis en faisant tinter ses clés, mais davantage le Baphomet, tout en bas, en train de faire jouer la culasse d’un fusil à pompe. Parti pris pessimiste certes, mais d’une grande humanité. Un hymne pour les réprouvés, pas moins.
J'aime les chats roux, les pandas roux, Josh Homme et Jessica Chastain. |
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