Windhand pourrait être le cousin américain des Anglais d'Electric Wizard. Riffs pachydermiques, chant incantatoire, rythmiques plombées, le tout baignant dans un univers lugubre au possible, certes rien n'est réinventé ici mais c'est efficace. Si vous ne me croyez pas, ruez-vous sur le morceau plus haut ou sur le titre "Libusen", morceau qui m'a vendu le groupe et leur premier album éponyme sorti en 2011. Côté actu les Américains viennent de signer la sortie d'un split avec Cough, dont l'intérêt réside principalement dans leur morceau "Amaranth", là où les doomeux de Cough s'enlisent parfois trop dans un doom en manque de souffle (douce ironie). Histoire de concrétiser son ascension le groupe a annoncé avoir signé ni plus ni moins que chez Relapse Records. Alors le débat sera le même qu'avec beaucoup de groupes qu'Internet nous permet de découvrir plus facilement aujourd'hui, réutilisant les recettes de groupes populaires, mais de manière efficace, certains bouderont l'intérêt de par leurs grandes attentes en termes de culture musicale, d'autres, plus épicuriens, n'auront aucun scrupule à s'en délecter les cages à miel. Une chose est sûre, avant d'en parler, vous devez écouter.
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baktelraalis
Je ne suis absolument pas une groupie de Converge et de Jacob Bannon, mais ne me demandez pas pourquoi mais je savais qu'il capotait sur la saga Police Academy. Aussi c'est en écoutant le chanteur mais aussi gérant de label parler, dans notre récente entrevue vidéo avec lui, de son amour du média Internet et de la manière dont il a changé nos façons de consommer et de découvrir de nouveaux artistes, de nouvelles cultures, que l'on s'aperçoit sans surprise qu'il n'hésite pas à partager gratuitement et librement des compilations du genre sur des services de "direct download", en espérant faire découvrir au plus grand nombre de personnes les artistes de chez Deathwish Inc. Malin le Jacob ! Spring 2013 vous permettra de découvrir librement : Touche Amore, AC4, Blacklisted, Loma Prieta, Code Orange Kids, Heiress, Birds In Row, Narrows, Gaza, Oathbreaker, Converge, Hesitation Wounds, Punch, Living Eyes, Mindset, Vigilante, New Lows, The Mongoloids, Palm, Whips/Chains, Single Mothers, Stomach Earth, Deafheaven, Cold Cave, Self Defense Family, and Dad Punchers.
Le drone-duo américain Barn Owl originaire de San Francisco reviendra le 14 avril prochain, toujours chez Thrill Jockey, avec "V", après une succession d'albums plus renversants les uns que les autres, d'Ancestral Star au dernier datant de 2011, Lost in the Glare. À l'horizon l'annonce de légères variations dans leurs compositions et la promesse d'échappées soniques nées de toujours plus de pédales et d'effets mais aussi de plus d'électronique et d'ajouts de rythmes truffés au fond de ces longues pérégrinations ambient. N'oubliez pas que le groupe sera de passage en France à Lyon et Paris grâce à Kongfuzi Booking au mois d'avril prochain. Voici ce que leur label Thrill Jockey en dit :
Barn Owl a toujours été dévoué à la noirceur, poussant par le passé le desert-rock dans des territoires sombres et inexplorés. V marque un changement d’approche pour le duo composé de Jon Porras et Evan Caminti. Le binôme a augmenté son arsenal de guitares et d’effets et ce avec une variété de sons électroniques, élargissant grandement le son et les textures de l’album. Une attention particulière a été donnée aux rythmiques nichées dans des environnements sonores denses et lents, donnant à l’album une présence rythmique, de celles qui sont enfouies en-dessous de couches complexes. La leur étant une rythmique fantôme, quasiment au-delà de toute perception.
Souvenir live d'un groupe à la magie onirique et vraie en provenance de Finlande, Hexvessel nous offre 2 morceaux lives capturés en 2012 au Maailmanlopun Disko de Tampere (Finlande).
Six ans après la sortie d'Anonymous et ses inspirations indiennes natives qui semblaient cohérentes avec l'intitulé du groupe mais pas avec sa courte discographie, Tomahawk revient avec un album aux artworks toonesques et biblico-barrés signées Ivan Brunetti et surtout avec un nouveau bassiste bien connu des services : Trevor Dunn. De retour avec un album affublé du nom d'Odd Fellows - soit l'équivalent des premières loges maçonniques anglaises ayant existé aux XVIIIe siècle mais aux Etats-Unis (ça c'est pour votre histoire) - voyons ce que nous réserve ce groupe aussi "super" qu'imprévisible.