Un beau jour de 2006, un camarade me conseillait d'écouter un album sobrement intitulé « Bestial » d'un duo batterie/guitare portant le doux sobriquet de Black Cobra : « c'est le nouveau groupe du bassiste de Acid King, tu verras, ça fait mal ». Effectivement : une baffe Monumentale et Apocalyptique.
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San Francisco
Selon Wikipedia, un cobra noir est une variété de serpent venimeux que l'on retrouve dans les déserts les plus occultes du Pakistan et aussi le nom d'un puissant gang de rue danois. Ceci est sans doute un lot d'informations très intéressant pour quelqu'un qui adore les reptiles ou la criminologie. Cependant, pour tout amateur de musique, Black Cobra est un élément beaucoup plus dangereux qu'un simple serpent des dunes.
Au final, Book of Horizons n’est pas si barré qu’on pourrait le croire, et il porte merveilleusement son nom : cette galette est en fait un panel de diverses musiques très différentes les unes des autres. Le livret nous explique que les titres sont séparés en section (qui elles- même sont toutes mélangées, d’où le coté étrange tout de même). Les sections sont donc : « forms » : musique expérimentale moderne avec instrumentation très riche.« ishraqiyun » : musique d’influence arabe, avec une approche qui nous porterait droit au Maroc…« traditionalist » : musique d’influence western, avec un travail de composition proche de Ennio Moriccone « Holy vehm » : l’approche death metal du disque ! Tous les gimmicks du genre sont présents (voix, batterie…)« the electromagnetic azoth » : l’influence électronique (breaks, beats, gimmicks drum n’bass) « UR » : l’approche Surf music (avec reverb de guitare, ambiance plage, etc…).
Je me souviens en 2005, lorsque mon pote Manu et moi avions écouté le premier disque du groupe, et qu'on en était venu à la même conclusion : c'était un projet Post-Sleep vraiment inutile...