Non, The Great Sabatini ne fait rien comme tout le monde. Et c'est tellement mieux ainsi. Une preuve de plus - et en exclusivité, s'il vous plait - avec la vidéo du titre "Aleka", tiré de Dog Years, leur nouvelle galette, encore toute chaude, sortie le 2 juin dernier.
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Joey Sabatini
Les Montréalais de The Great Sabatini ont l'actualité chargée. Après l'annonce de leur signature chez le label français Solar Flare Records (PIGS, Sofy Major) c'est la sortie de Dog Years, leur troisième LP, qui a été annoncé pour le 2 juin prochain. Tout ce qui est disponible pour le moment est un monstrueux trailer, d'autres infos arriveront sous peu et nous vous tiendrons bien évidemment au courant. Le groupe devrait aussi tourner en Amérique du Nord suite à la sortie de l'album, mais ça, une fois encore, nous en reparlerons très bientôt... En attendant vous pouvez toujours écouter, si ce n'est déjà fait, leur excellent album Matterhorn publié en 2012 et chroniqué ici par nos soins.
Il est 20h00 et nous sommes le mardi 21 mai, le ciel est gris et les ruelles sombres. La brume donne une allure sinistre au décor montréalais, les immeubles de la rue Ontario semblent trempés de la cave jusqu'au grenier. En temps normal, je ne serais pas sorti du confort de ma demeure par une soirée semblable. Évidemment, une raison se camoufle derrière mon parcours, une motivation des plus évidentes aux yeux des mélomanes locaux. Une lueur se dégage du coin des rues Ontario et Saint-Laurent, une lueur qui reflète ma détermination. La sinistre salle de spectacles, méticuleusement baptisée Les Katacombes, est l'hôte d'une soirée tout à fait particulière. Pour la modique somme de quinze dollars, nous avons droit à un rassemblement musical formidable. Les abords du bâtiment regorgent de camarades qui sont, tout comme moi, fervents de lourdeur sonore. Ce rendez-vous familial propose un festin de décibels des plus attrayants, le parfum d'une salle comble se propage lentement dans l'air. Avant même le début des hostilités, l'objectif des forcenés norvégiens de Kvelertak est atteint. Inévitablement, l'approbation de cette popularité devra être traduite sur scène plus tard en soirée.
"Tu décrisses d'icitte tout de suite avec ton Arcade Fire de maaaarde et la prochaine fois que tu viens me parler de rock, si tu cites pas The Great Sabatini, t'es mort."