C'est encore une fois à travers les somptueux artworks ethnico-mystiques de Stacy Rozich que Earth nous propose le deuxième et dernier volet d'Angels of Darkness, Demons of Light. Est-il encore nécessaire de présenter la carrière étonnante de ce groupe devenu mythique tout au long de leurs parutions ? Je me surprenais même à découvrir il y a quelques temps (sur le site de la violoncelliste du groupe Lorie Goldston) que des chroniques d'album du groupe étaient présentes sur des sites comme le New-York Times, le Guardian ou BBC Music, je me demande donc au passage où sont les journaux français qui auront l'audace et le goût de nous faire un jour ce cadeau.
Vous êtes ici
Angelina Baldoz
Ah, Earth. Mélodies très simples, mais rendues étonnement profondes par un subterfuge des plus obscurs, notes distillées au compte-gouttes comme les rations d'eau dans un désert aride, une ambiance unique qui sent bon le sable chaud et la chaleur étouffante ... Voici les images qui me viennent en tête lorsqu'on évoque ce groupe. Mais c'est aussi exactement le genre de groupes dont la musique est tellement personnelle qu'il devient très dur de juger de sa qualité en live, j'ai ainsi eu des avis très partagés de la part des personnes les ayant déjà vu. Alors, ça passe ou ça casse ?
C'est en allant sur le compte de l'émission musicale We Have Signal que je suis retombé sur le live de très bonne qualité de l'énormissime groupe Earth au BottleTree Café, Birmingham.