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Church of Misery - "Vol.1" (2011)
Church of Misery, nos Nippons préférés dans la catégorie riffs gras du slip et allégeance sushi-made à Black sabbath. De nos jours, on les connaît bien, grâce à leurs prestations scéniques dantesques (que des bons souvenirs à chaque fois), leur passion pour les serial killers, leurs incessantes venues au Roadburn, etc...Mais en 1997, à leur début, c'était une autre paire de manches si tu ne traînais pas dans les caveaux poussiéreux du pays du soleil levant.
D'abord apparu sur un obscur label ricain Doom Records, de manière non-officielle, l'album sera d'abord réédité en 2007 par Leafhound Records au Japon dans une version limitée à 450 copies (dont 50 copies ultra-collector avec une pochette différente où trône "The Night Stalker" Richard Ramirez), puis réédité en 2011 par Emetic Records, responsable des méfaits d'Eyehategod entre autres. Que de la finesse au programme donc. Parodie évidente du "Vol.4" de Black sabbath avec sa pochette, "Vol.1" est donc le premier LP de Church of Misery, tuerie stoner absolue dans le genre. Si les titres ne renvoient absolument pas aux serial killers (comme ce sera le cas par la suite), les chansons valent pourtant leur pesant de cacahuètes, dans une production crue mais pourtant excellente (sûrement enregistrée en analogique dans une catacombe de Tokyo). "Cloud Bed" et "Nutz" donnent le ton d'emblée, avec des riffs lourds et répétitifs, comme un blues qui aurait dégénéré. L'ensemble devient hypnotique et rapidement jouissif, cinq autres chansons se succèdent, renvoyant toujours au côté sombre et malsain d'une âme torturée de tueur en serie.
La redécouverte de cet opus est primordiale pour tout amateur de rock lourd et occulte, et constitue un bon moyen d'attendre le nouveau qui doit sortir en cette belle année 2013, avec une belle poignée de killers à la clé (Dennis Rader, Dennis Nielsen, Gary Heidnik, etc...).
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