Debout aux aurores pour être frais - tout est relatif le troisième jour du Roadburn - et dispo pour la projection de Dawn Of The Dead (Zombie en français, de George Romero) accompagné de Goblin qui jouera la bande originale sur scène. Franchement ? Une des meilleures idées possibles. Bien entendu, la prestation est parfaite et le concept simplement génial. Je sortirai de la Main Stage deux heures et quelques plus tard avec une seule idée en tête : je veux voir Star Wars dans les mêmes conditions, avec John Williams aux commandes et l'Orchestre Philharmonique de Londres. Oh, ça va, j'ai le droit de rêver !
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Roadburn Festival 2015
Début de journée dilettante, avec une programmation toujours aussi pointue mais pas forcément à mon goût. Le vrai début des hostilités commence avec le second set de Eyehategod. Toujours implacable, toujours boueux, toujours génial. Décidément, la bande la Nouvelle-Orléans est en forme et ça fait foutrement plaisir à voir (et à écouter, bien entendu). Départ précipité pour jeter une oreille à Admiral Sir Cloudesley Shovell qui joue au Cul de Sac. À peine le temps de quelques morceaux 666% rock'n roll pour se faire une idée : ça envoie du bois et c'est à voir en entier le plus rapidement possible.
Tilburg, here we go again. Comme chaque année, armé d’un sac seulement alourdi par du bourbon et du nécessaire carnet / stylos, j’ai pris la direction du plat pays. Du riff, encore du riff. Mais pas qu’un seul type de riff. Oh, non… Et juste histoire de me souhaiter bon voyage et de me faire encore plus apprécier le fait de quitter le pays, les Merveilleuses Forces de l’Ordre et de la Justice du chemin de fer vont me faire une petite blague. Quelques heures plus tard, j’ai rejoint une partie de l’équipe du Pélican et nous filons à vive allure – en-dessous des limitations de vitesse autorisées bien entendu… - à l’est. Encore une fois, la douce commune de Tilburg s’est parée de ses plus beaux attributs et la superbe affiche réalisée par Arik Roper se voit un peu partout. Je sais que cela ne vous concerne que peu mais pour un journaliste, le Roadburn, c’est le rêve. Dans le sens où nous sommes vraiment bien traités (ouais, nous, petites merdes de scribouillards sans âme) et considérés. Sachant que 90% d’entre nous sont absolument bénévoles, je peux vous garantir que ça fait une grosse différence.
Vous le savez, le Roadburn est notre festival de prédilection en Europe. Principalement car il rassemble chaque année une brochette de groupes variés tapant dans une palette de styles large et dans un degré de reconnaissance allant du petit nouveau à la légende vivante se réunissant parfois juste pour l'occasion. Comme à chaque année, l'édition 2015 ne faillira pas à sa réputation et nous proposera plétore de projets dont une bonne partie n'est jamais encore passée par Tilburg. Histoire de vous faciliter la tâche dans cette programmation plus que touffue, que vous y alliez ou non, voici l'ultime mixtape réunissant la quasi-totalité des projets participant à l'édition 2015, soit plus de 6h de musique. Bon voyage !