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Roadburn Jour 3 : comme à la maison, mais en mieux

Portrait de Vincent Duke
Roadburn Jour 3 : comme à la maison, mais en mieux

Debout aux aurores pour être frais - tout est relatif le troisième jour du Roadburn - et dispo pour la projection de Dawn Of The Dead (Zombie en français, de George Romero) accompagné de Goblin qui jouera la bande originale sur scène. Franchement ? Une des meilleures idées possibles. Bien entendu, la prestation est parfaite et le concept simplement génial. Je sortirai de la Main Stage deux heures et quelques plus tard avec une seule idée en tête : je veux voir Star Wars dans les mêmes conditions, avec John Williams aux commandes et l'Orchestre Philharmonique de Londres. Oh, ça va, j'ai le droit de rêver !

Entre deux allers-retours à mon bar préféré (cherchez pas, je ne vous dirai pas lequel, c'est déjà assez la lutte pour y avoir une place), nous profitons du set de Enslaved. Pas trop ma came sur disque mais je dois bien avouer que sur scène ça impose le respect. Le truc, c'est que The Heads va bientôt rejouer. Une personne aux meilleures intentions qui soient va me forcer à prendre un sucre pour contrôler mon taux de glycémie une petite demi-heure avant que le set ne commence.

Si cette édition 2015 du Roadburn, de par sa programmation, n'est pas la plus psychédélique qu'il nous ait été donnée d'avoir, The Heads rattrape tout le reste et haut la main.

19h30, Mainstage du 013 : The Heads. Si les murs ne dégoulinaient pas autant, il m'aurait été bien plus facile d'accéder à ma "petite place" favorite. Comprendre pas loin de la table de l'ingé son. Bref. J'y suis enfin. Et c'est parti... Leur set hier au Patronaat était magique. Ils vont refaire la même / mieux / je sais plus / mais bordel, qui a mis ces bulles lumineuses sublimes partout dans la salle ?! Chaque riff, chaque ligne de basse vous propulsent encore plus haut. Plus loin... Si cette édition 2015 du Roadburn, de par sa programmation, n'est pas la plus psychédélique qu'il nous ait été donnée d'avoir, The Heads rattrape tout le reste et haut la main. Ouais. HAUT. Vraiment très, très, très haut... Ce concert, je m'en souviendrai jusqu'à mon dernier souffle.

Le reste de la soirée me laissera des souvenirs diffus et épars... Le Roadburn, c'est aussi l'occasion de voir plein de gens des quatre coins du monde et de profiter. Ouais,  P R O F I T E R.

Le cortex ravagé, je dodeline de la tête devant Zombi. Et c'est bon.

Ce qui arrivera par la suite n'a pas sa place ici. Ni nulle part ailleurs. Heureusement, les canards ne parlent pas.

Obligations socio-économico-professinallo-de merde, nous sommes obligés de partir le dimanche sans pouvoir faire l'Afterburner. Mais on vous a gardé une petite pépite quand même... Cette vidéo de Abrahma.

Tilburg, à l'année prochaine et, bien entendu, comme d'habitude, un ÉNORME merci à toute l'équipe du festival.

Journalist, radio speaker, PR guy, booker, crate digger, community manager, promoter. Je pourrais aussi l'écrire en français, il est vrai...

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