Tu t'attends à entrer lentement dans le désert. Tu t'installes, tu t'ouvres une cannette de bière bien froide, tu mets le disque dans le lecteur et tu appuies sur PLAY et ça part. Tu crois t'être trompé, tu prends la pochette qui repose sur la table du salon. Pas de doute, c'est bien Brant Bjork. L'addition des Low Desert Punk aura-t-elle modifié à ce point l'univers sonore du légendaire batteur ? Car dès les premières notes, tu croirais entendre une pièce oubliée de l'enregistrement de Master of Reality de Sabbath. Puis, une pause. La basse sonne la charge timidement. Suit la guitare, beaucoup plus distortionnée que ce à quoi nous a habitué le Bjork. Puis, la voix, la voix empâtée, un peu traîneuse, la voix que tu reconnais. C'est bien lui. Ça se replace. Tu prends une première gorgée de bière, tu te cales dans ton fauteuil. Ça va bien.
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Sébastien
À propos:
Écrivain/ébéniste.
Le 02/07/2015 - 14:01
2014 Brant Bjork Brant Bjork Brant Bjork and the Low Desert Punk Band Chronique États-Unis Napalm Records Palm Desert Rock Stoner
Le 11/19/2014 - 22:13
Nous sommes en 2014. Je n'ai pas écouté ce qu'a produit le vieillissant Danois King Diamond depuis les belles années de Mercyful Fate, depuis mes années d'adolescence, de mes années de longs cheveux frisés, de jean ultra serré, d'espadrilles blanches avec la grande langue sale qui pend par devant et qui fait la grimace, les années glorieuses de cette veste de jean délavée aux manches coupées, ornée de patches et de noms de groupes dessinés au feutre portés comme de fiers graffitis ou les honneurs d'une guerre occulte dont l'origine s'est perdue dans l'épaisseur du temps. J'ai rendez-vous avec le maître de l'occulte kitsch qui a su influencer autant Marilyn Manson que Ghost.