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Jeremy Irons and The Ratgang Malibus : la pépite suédoise en 10 questions !

Portrait de Floriane
Jeremy Irons and The Ratgang Malibus : la pépite suédoise en 10 questions !

Originaires des fertiles terres musicales scandinaves, Jeremy Irons and The Ratgang Malibus propose tout simplement un rock psychédélique aux influences sixties. Sans être aussi heavy que leurs prédécesseurs, les Suédois savent créer des ambiances bien particulières, tantôt romantiques, tantôt sombres, toujours envoûtantes. La voix de Kark Apelmo est une passerelle vers ailleurs, et écouter Jeremy Irons and The Ratgang Malibus démange méchamment l'imagination. On se laisse volontiers flotter sur ce fleuve paisible et harmonieux. Séduit par le groupe, Pelecanus relève le défi de présenter en 10 questions cette petite pépite musicale que Small Stone Records a su dénicher avant nous, et que le Desertfest Londres s'est empressé de faire jouer lors de sa dernière édition en avril 2015.

1. Retrouver Jeremy Irons & The Ratgang Malibus juste après un concert, ça donne quoi ?

Karl Apelmo (guitare / chant ) : C'était vraiment cool, très sympa ! Il y avait beaucoup de monde et il faisait très chaud, je me suis liquéfié dès le premier morceau…

Micke Pettersson (guitare) : On aurait dû demander de l'oxygène sur scène !

 

2. Comment avez-vous déniché un nom pareil ? C'est très dur à prononcer en français.

Karl Apelmo : Non je trouve ça cool moi, ça sonne beaucoup mieux qu'en suédois !

Micke Pettersson : Les Anglais le prononcent « MalibEUs » mais moi je dis « MalibOUs », comme la boisson, tu sais cette liqueur (le Malibu) à base de rhum et de coco… Plus sérieusement, ce nom nous vient de notre premier batteur.

Karl Apelmo : Il a joué dans le groupe pendant quelque chose comme deux jours. Il a trouvé un bon nom pour le groupe.

Micke Pettersson : A l'époque, le groupe n'avait rien de sérieux. C'était juste un truc comme ça pour déconner. Et puis après il a bien évolué et grandi, on n'a pas pu l'arrêter.

Karl Apelmo : C'est à partir du moment où on a enregistré Bloom qu'on a commencé à envisager les choses autrement pour le groupe. C'était trop tard pour changer le nom du groupe !

 

3. Donc aucun lien avec un quelconque chef Indien ou avec l'acteur, je suis déçue. Un rapport avec l'artwork de Spirit Knife, votre dernier album paru, peut-être ?

Karlos Apelmo : Ah ça aurait été drôle ! Mais non, pas du tout.

Micke Pettersson : Je me souviens qu'un jour on a joué en Suède et ils avaient annoncé que  Jeremy Irons débarquait en ville avec son Ratgang Malibus, et ils avaient placardé des portraits de l'acteur…

 

4. Qui a réalisé l'artwork de Spirit Knife alors ?

Micke Pettersson: C'est un ami qui s'appelle Sebastian Thomsson. Il est tatoueur, il dessine surtout des flashs.

Karl Apelmo : On le voit dans certaines de nos vidéos, c'est le gars avec le hoody noir, dans les bois.

 

5. Comment sonne Jeremy Irons & The Ratgang Malibus ?

Micke Pettersson : C'est un genre de space rock et de rock'n'roll, tout simplement.

Karl Apelmo : A la base on sonne très 60's / 70's, mais avec le temps on devient plus progressifs. Une sorte de space progressif en somme.

Micke Pettersson : Enfin, ça c'est notre avis à nous...

Karl Apelmo : C'est étonnant parce qu'on ne joue pas vraiment de stoner au sens traditionnel du terme. Ca nous a fait bizarre de jouer au Desertfest par exemple. Après c'est super cool de le faire, mais on ne sonne pas spécialement heavy.

Micke Pettersson : On est plus un groupe de rock qu'un groupe de stoner pur.

Karl Apelmo : Evidemment, les nouveaux morceaux qu'on a joués ce soir sont très stoner. C'est peut-être par là qu'on veut aller ensuite

 

6. Comment avez-vous travaillé sur Spirit Knife ?

Henke Persson (batterie) : Notre bassiste a son propre studio à Stockholm (Puch Studios), on a tout enregistré là-bas.

Karl Apelmo : On avait quelques riffs qui trainaient... Henke, le batteur, a récemment déménagé, c'était difficile de se rejoindre pour créer de nouveaux morceaux, alors on a réservé une cabine pour une semaine et on a fait 8 ou 10 morceaux.

Henke Persson : Je crois qu'un seul de ces morceaux s'est retrouvé sur album au final !

Karl Apelmo : 1 ou 2... Dans tous les cas je trouve qu'on ne prend jamais assez de temps pour faire un morceau. On les sort, on les trouve bien, on les enregistre et voilà. Personnellement, je suis très content du résultat mais je crois qu'on peut toujours mieux faire.

Pelecanus : A noter pour la prochaine fois alors ! C'est bien aussi d'avoir du recul sur son travail.

Karl Apelmo : Oui c'est évident, c'est en faisant qu'on apprend.

 

7. Vous dites aller vers un son de plus en plus stoner… Comment cela se reflète-t-il dans Spirit Knife  ?

Micke Pettersson : On écrit des morceaux et ensuite on les envoie au directeur artistique. On lui explique un peu de quoi il s'agit et il fait sa sauce.

Karl Apelmo : Il fait en sorte que la prod matche avec les morceaux. Il le fait très bien mais ce n'est pas seulement quelque chose de mystique. Par exemple, Point Growth a été écrit il y a longtemps, il a bien compris l'esprit mais tout n'est pas mystique ou bien en relation avec les Indiens. C'est pour nous une base à notre créativité. Un point de départ.

 

8. Avez-vous d'autres projets musicaux en dehors du groupe ?

Viktor Källgren (basse) : Oui plein ! Moi je joue dans plusieurs groupe en Suède, de la musique sexy...

Henke Persson : Moi j'ai joué avec Salem's Pot (ndlr: avec, et non au sein du groupe). Ils sont de la même ville que moi. On a aussi joué avec leur guitariste...

 

9. Qu'avez-vous prévu pour la suite ?

Micke Pettersson : Ecrire des nouveaux morceaux.

Karl Apelmo : Enregistrer ceux qu'on a joués aujourd'hui. On va se concentrer sur ces titres mais on en a plein d'autres en réserve.

Micke Pettersson: Notre bassiste est dans un coin de la Suède et notre batteur dans un autre, ça devient un peu compliqué mais on va se débrouiller avec ça !

 

10. Une tournée en France  ?

Karl Apelmo : On a eu une proposition de dates en France il y a quelque temps. Mais au final ça n'a pas abouti.

Micke Pettersson: Oui avec l'orga Are You Stoned, mais ça n'a rien donné, c'est dommage.

Pelecanus : A suivre alors ! Merci et bonne continuation à vous !

 

 

- English version -

 

1. How was the show?

Karl Apelmo (guitars / vocals): It was great ! It was really nice. There was a lot of people. It was quite sweatty ! It was like I was sweat all way through the first song.

Micke Pettersson (guitars): We should have asked for some oxygen…

 

2. How did you choose the band's name? In French it is impossible to prononciate the whole name.

Karl Apelmo: No that's great ! I like how it sounds, it is better than in swedish.

Micke Pettersson: The english fox pronunciate it « malibEUs », but I think it is « MalibOUS » like the drink ! We have that liquor in Sweden that is called Malibu, it is some kind of Rhum with coconuts… Anyway, the name came from our first drummer.

Karl Apelmo: He played in the band for two days, or something like that. He came up with a band's name.

Micke Pettersson: At that time, the band was nothing but a fun thing. Nothing serious. But then it kept rolling and rolling and we couldn't drop it !

Karl Apelmo: As soon as we recorded the Bloom album, we started to think maybe we should play this a little bit more seriously. By that time, it was too late to change the name !
 

3. So, no link with an Indian chief or something, I am so disappointed. Any connection with the artwork of Spirit Knife maybe?

Karlos Apelmo: It would have been really fun !

Micke Pettersson: There was one time we played in Sweden and they announced that Jeremy Irons and its Ratgang Malibus were coming to town, and there was a big picture of him, the actor...

 

4. Who did the artwork?

Micke Pettersson: A friend called Sebastian Thomsson did it. He uses to make tattoo flashes.

Karl Apelmo: He appears in our videos, he is the guy with the black hoody. In the woods...

 

5. Could you describe the Jeremy Irons's identity ? What makes the sound so particular?

Micke Pettersson: It is some kind of space rock, simple basic rock'n'roll…

Karl Apelmo: We started to play very seventies / sixties rock, but nowadays it is the same influence but more progressive, like space progressive.

Micke Pettersson: Well this is what we think, and not what other people think really…

Karl Apelmo: It is a little bit strange because we don't play traditional stoner rock, it is strange for us to play Desertfest for exemple. Of course it is fun, but we don't play down tune or heavy.

Micke Pettersson: We are more a rock band than a pure stoner rock band.

Karl Apelmo: Of course the new songs that we have played tonight are more stoner rock songs, so maybe we are going in that direction.

 

6. Could you tell more about Spirit Knife, your last studio effort?

Henke Persson (drums): Our bass player has a studio in Stockholm (Puch Studios), so we could record there.

Karl Apelmo: We had some new riffs hanging out, and Henke, the drummer, recently moved to another place in Sweden so it was very hard to come together to create new songs. We booked a cabin for a week and we make 8 or 10 new songs.

Henke Persson: Well I think only 1 song ended in the album.

Karl Apelmo: No ! 1 or 2 ! Anyway, maybe we didn't give the songs the time we should in the time of the progress of the work. We just made them and said ok that is nice, let's go with that. I am very satisfied with the songs but I think we could have done more and better.

Pelecanus: For the next time then ! It is good, I guess, to have that very critical look on your own work.

Karl Apelmo: Yeah yeah sure ! You learn by doing.
 

7. You were saying before that your sound was becoming more stoner, more atmosferic, how true is it on Spirit Knife?

Micke Pettersson: Well, we wrote the songs and then we sent them to the art director. We told him what the songs were about and he wrote down some stuffs.

Karl Apelmo: He matched the songs very well but it is not only mystical things you know. For example, the Point Growth song was written a long time ago, he caught the thing but not everything is about mystical things or Indians. It is like a basic creativity, a ground.

 

8. Do you have any side projects?

Viktor Källgren (bass): Yeah a lot ! I play in some other bands in Sweden. Sexy music !

Henke Persson: I have been playing with Salem's Pot before… (not in the band but with a formal member) They are from my home town. We played with the guitar player as well…


9. What are your plans for the future?

Micke Pettersson: Writing new songs.

Karl Apelmo: Recording the ones we played today. We focus on that songs  but we have a lot of materials...

Micke Pettersson: Now our bass player lives in one part of Sweden and the drummer in other part of Sweden, so it is quite difficult... But we will manage it !

 

10. A venue in France maybe?

Karl Apelmo: We had some kind of plan to tour in France some time ago, but it never ended.

Micke Pettersson: Yeah, Are You Stoned got in touch with us, but for some reason or another it didn't come off.

Pelecanus: To be continued then ! Thanks and good luck guys !

 

Jeremy Irons and The Ratgang Malibus : la pépite suédoise en 10 questions !
Journaliste - rédactrice, à l’affût des nouveautés rockailleuses venues du désert et d'ailleurs...

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