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Lilacs and Champagne - Lilacs and Champagne (2012)
Quand 2 musiciens (et responsables de la productions de Grails, soit Alex Hall (guitariste) et Emil Amos (guitariste/batteur), s'associent, cela suscite forcément et instantanément un certain intérêt par chez moi. Je crois déjà avoir usé par le passé de tous les synonymes du mot "catin" pour vous démontré mon amour du groupe. C'est donc sous le sobriquet de Lilacs and Champagne, reflétant d'ailleurs étrangement à la perfection leur patchwork trip-hop aux teintes 70's qui crépitent, que nos 2 amis ont décidé de présenter un premier opus éponyme via Mexican Summer il y a quelques mois.
J'en attendais beaucoup ok. Il faut dire que les 2 premiers morceaux (Lilac et Everyone, Everywhere) sacrifiés tous deux sur l'autel du teasing avaient carrément de la gueule, nous servant un trip-hop enfumé qui bénéficie forcément d'un relent des plus belles ambiances que Grails sait nous servir, avec ce petit côté lounge détendu du gland en sus. La suite ? Pas à la hauteur des 2 premières pièces offertes ça c'est clair. Le rythme des compos ne varie pas durant les 40 minutes qui constituent l'album, mais les compositions, elles, semblent plus fades et rapidement développées (beaucoup de morceaux ne dépassent pas les 3 minutes) même si parfois elles font preuve d'une audace rafraichissante et agréable (Babbling Brooke, Battling the City) entre 2 pistes résolument marquées du sceau mystique et grave du projet initial des gaillards. Question de goût ? Peut-être. Mais ce sont réellement dans les compositions aux sonorités éthniques et plus sérieuses que les mecs sont foutrement efficaces. Si certains pensent d'ailleurs que j'abuse avec mes comparaisons à Grails (parce que c'est vrai, on peut bien avoir des side-projects sans se prendre le principal à la face toutes les 5 minutes) je pense alors qu'il est nécessaire de mentionner que nous retrouvons, chez Lilacs and Champagne, la suite d'un morceau présent sur l'album Deep Politics sorti en 2011 simplement intitulé : Corridors of Power II ou des morceaux avec strictement les mêmes guitares (King of Kings, Listener X…).
Un album sympathique donc, dont l'intérêt principal réside dans les textures et rendus des samples rétros montés, mais qui aurait pu se définir plus fortement comme un pendant ou un projet complètement indépendant du vaisseau-mère et dont on se demande parfois si il n'aurait pas dû plutôt terminer dans un des volumes des "Black Tar Prophecies" où dorment bien souvent les compositions moins marquantes des musiciens de l'univers de Grails.
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