Tilburg, here we go again. Comme chaque année, armé d’un sac seulement alourdi par du bourbon et du nécessaire carnet / stylos, j’ai pris la direction du plat pays. Du riff, encore du riff. Mais pas qu’un seul type de riff. Oh, non… Et juste histoire de me souhaiter bon voyage et de me faire encore plus apprécier le fait de quitter le pays, les Merveilleuses Forces de l’Ordre et de la Justice du chemin de fer vont me faire une petite blague. Quelques heures plus tard, j’ai rejoint une partie de l’équipe du Pélican et nous filons à vive allure – en-dessous des limitations de vitesse autorisées bien entendu… - à l’est. Encore une fois, la douce commune de Tilburg s’est parée de ses plus beaux attributs et la superbe affiche réalisée par Arik Roper se voit un peu partout. Je sais que cela ne vous concerne que peu mais pour un journaliste, le Roadburn, c’est le rêve. Dans le sens où nous sommes vraiment bien traités (ouais, nous, petites merdes de scribouillards sans âme) et considérés. Sachant que 90% d’entre nous sont absolument bénévoles, je peux vous garantir que ça fait une grosse différence.
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Vincent Duke
La question n'est pas de savoir pourquoi vous iriez au Hellfest cette année. Non. La question est pourquoi diable n'iriez-vous pas ?! Pas nécessaire de revenir sur l'importance que le festival a pris au cours des dernières années. À bien des égards, il est devenu une institution et un point de ralliement pour tous les amateurs de gras de l'Hexagone et plus loin encore. Comme tous les ans, la programmation est large. Oui, bien entendu, il y a des groupes qui ne vous intéresseront pas. Je vais aussi très vite faire l'impasse sur une description détaillée de la Valley puisque, comme tous les ans, nous allons y passer le plus clair de notre temps (Saint Vitus, Wovenhand, Envy, High On Fire, Glowsun, Orange Goblin, Brant Bjork, Wounded Kings, Eyehategod, Weedeater, ...). Du gras. DU GRAS. Et une deuxième couche.
Le pire qui puisse arriver à quelqu'un comme moi, c'est d'habiter dans un coin sans concerts. Putain de pute, c'est une sorte de phobie qui peut se coupler à une souffrance sans nom. OK, je ne rechigne pas à enquiller 500 kms pour un concert mais je ne serai pas non plus hypocrite : c'est toujours agréable de pouvoir prendre sa dose de gras live à côté de chez soi. Après Paris et les Stoned Gatherings, Bordeaux et les Make It Sabbathy, Nice et Caught By The Fuzz, Nantes et Crumble Fight, c'est enfin au tour de ce qui fut pendant des années la capitale du Rock en France : Clermont-Ferrand. La ville Michelin a enfin ses concerts lourds pour les gens qui ne sucent pas que des glaçons grâce à Black Owl !
Ça devait bien finir par arriver. Ailleurs, sous une autre forme, etc... mais c'est fait : Pelecanus organise de nouveau des concerts. Pour ce nouveau chapitre, nous avons la chance de nous être associés à Black Owl. Des choses ont changé. D'autres, absolument pas. Nous gardons notre "formule" : groupes que nous supportons, affiches et visuels réalisés par des graphistes et des artistes que nous aimons, dans les meilleures conditions que nous pouvons offrir. Vous me direz, un hibou et un pélican, c'est l'évidence même ! Ouverture des hostilités soniques le 31 mars prochain avec Stoned Jesus et Space Fisters !
Angers, la nouvelle destination du psychédélique ? En un mot comme en mille : OUI. Germain, membre de Austin Angers Music et de l'organisation du Levitation Festival s'est prêté au jeu du portait.