Fu Manchu + Honky + The Shrine live 12/11/11 @ Foufounes Électriques, Montréal

« J'ai 16 ans !!! J'ai 16 ans !!! ». Voilà ce qui tournait en boucle dans ma tête lors du concert de Fu Manchu le 12 novembre dernier. Peut-être « dit » sur un ton un peu plus éméché, mais qu'il serait difficile à rendre à l'écrit... Sauf que le résultat, lui, collait parfaitement à ce mantra. Il est 20 heures et j'arrive aux Foufs. Sur place, je vais devoir rencontrer quelques camarades « badass motherfucker » qui ont fait le déplacement pour le mythique groupe californien. Si t'aimes le desert rock, pas d'autre alternative que d'être là.

Je passerai assez vite sur la première partie. Diable, pas mauvais, mais rien de transcendant non plus... Une version « légère » d'un son à la Motörhead. Pas de quoi se relever la nuit comme aurait dit ma grand-mère. Je reste à peine le temps de deux titres avant de redescendre à la table en compagnie des camarades cités plus tôt et de cette magique et ancestrale boisson qu'est la bière.
 

« On écoute du desert rock, ou bien ? »

« Oui ?! Donc, la clef du succès est une hydratation massive !! »
 

Nous sentons que ça bouge du côté de l'escalier qui monte à la salle et qu'il est donc temps d'aller voir Fu Manchu. Départ sur les chapeaux de roue avec « Hell On Wheels » !!! Le groupe tiendra ce rythme tout au long du concert. C'est puissant, le son est dantesque et, chose plus qu'appréciable, il est évident que tous les membres du groupe prennent du plaisir à jouer. Simplement à être là. Foule ultra-réactive (Montréal, je t'aime) et ambiance de folie pendant tout le set. Les morceaux de « In Search Of... » s'enchainent et j'ai l'impression de manger des kilomètres de bitume sur une machine de hautes performances bien réglée sous un soleil de plomb (oui, la bière à deux dollars aide...). Ça ronronne à tous les étages... L'impression qu'il ne s'est pas écoulé un quart d'heure et pourtant, il est déjà le moment du rappel. Le groupe propose au public de choisir. La réaction est sans appel : ce sera Mongoose. Dernier titre apocalyptique pour une soirée rock'n roll à souhait. Et un lendemain matin où j'ai bien réalisé que non, malheureusement, je n'avais plus 16 ans...

Crédits photos : François-Carl Duguay
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