Ou pourquoi il faut lire la presse metal. Je n’ai jamais beaucoup aimé vous parler de moi. J’ai toujours pensé, et je le pense encore, qu’un reportage, quand bien même de la part d’un journaliste metal, se doit d’être raconté à la première personne du pluriel et non du singulier. Écrire “Je” le moins possible. Parce qu’une publication, c’est une équipe. Que l’engagement est collectif (ligne éditoriale, ton, angles…). Et que le journalisme gonzo n’est plus que l’ombre de ce qu’il était, une mode d’écriture branchouille pour rédacteur plus rompu à l’ego-trip puant qu’au journalisme.