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DesertFest Anvers 11/10/2014 @ TRIX, Belgique 2/3
Le truc cool avec ce festival c’est qu’on se retrouve dans le même hôtel avec une majorité de stonehead plus une bonne partie des groupes. Et tant qu’à faire un hôtel 4 étoiles pour moins cher qu’un dortoir dans une auberge de jeunesse à Londres, bref c’est classe. Par contre à force de traîner à l’hôtel je suis à la bourre, je n’arriverai que sur la fin de Steak. Je me retrouve tout au fond d’une salle blindée et déjà surchauffée et j’aperçois quelques gars en train de slammer. Impossible d’accéder au devant et sans lumière là où je suis, pas la peine d’essayer de faire une photo. En tout cas les Anglais se déchaînent comme jamais et confirment leur statut de groupe qui déchire.
Je rejoins le pit-photo de la main stage pour le set de Satan’s Satyrs. Je les avais découverts avec plaisir sur la scène de Glazart. J’attends donc avec impatience de voir le groupe de Clayton Burgess passer à l’attaque. Leur set sera cool mais sans plus… À croire que la scène était trop grande pour eux, à la différence de leur passage à Glazart il manquait quelque chose.
Et puis vient le moment de poésie avec Pallbearer, ces gars dégagent un truc vraiment paisible et lourd à la fois.
Je file sur la Canyon Stage pour voir The Shrine. Première fois que je les vois sur scène et j’en prends plein les oreilles. Ça pulse sur scène et dans le public. D’ailleurs très vite le guitariste se jette dans le pit et se fait porter par la foule le temps de claquer son solo. Ça donne la « gniak » mais je ne peux profiter de tout leur set, il faut que je redescende vers la Desert Stage.
Je ne sais pas pourquoi mais je pressentais que le set de Yob allait être impressionnant. Et bien je n’ai pas était déçu, leur dernier album est tout simplement le meilleur album de l’année et sur scène il est sublimé. Ce trio est incroyable, j’ai rarement vu autant de générosité et d’émotion. Toute la salle est hypnotisée par Mike Scheidt, même les gars de la sécu accoudés à la scène headbang ! Si je devais résumer ce DesertFest Anvers 2014 par un groupe, ce serait sans aucune hésitation Yob.
J’essaye de remettre mes neurones et mes émotions d’aplomb en faisant un tour dans les jardins du Trix histoire de me préparer au changement radical qui arrive avec Electric Wizard. Mais déjà un premier truc déconne, je ne sais pas pourquoi mais un mec de la sécu me refuse le passage vers le pit-photo…
Bon pas d’autre choix que d’essayer de trouver un endroit dans le public déjà bien dense. Les premières notes commencent et tout de suite je sens que ça ne va pas être un concert d’anthologie. Le son de batterie digne d’un clavier Bontempi, Jus qui a l’air bien trop défoncé et Liz franchement à la rue, seul Clayton tient la route. Non décidément Electric Wizard en live c’est pas ça.
Je vais vite oublier tout ça en arrivant pour la fin du set de Karma To Burn, d’après Claire (The Heavy chronicles) c’était un des meilleurs sets auxquels elle a assisté depuis 2012 aux Combus, tant pis pour moi…
Allez demain c’est déjà le dernier jour et là encore on ne sera pas déçu.
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