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Le Butcherettes - Cry is for the Flies (2014)
La dernière fois que j’ai entendu le nom de Guadalajara, ce devait être dans Point Break (Kathryn Bigelow, 1991). On y parlait parler de vagues mythiques et de Bodhi Salver. Bref, je me suis dit que c’était the place to be. Nonobstant je n’y suis jamais allé faire un tour ; ma mentalité de princesse se développant avec l’âge, j’ai tout naturellement attendu que Guadalajara vienne à moi. Merci Le Butcherettes.
Lorsque vous êtes un duo rock, votre simplicité vous oblige à trouver un moyen fort de vous singulariser, soit que vous soyez un petit génie (M. Jack White, dans The White Stripes) soit que vous soyez détenteur d’un concept WTF (The Dresden Dolls). La tête pensante de LB, Tori Gender Bender, tient du premier. Multi-instrumentiste (chant, guitare et claviers), elle se pose en enfant terrible ayant hérité des dons de Luis Buñuel et PJ Harvey. Côté rock intrépide, la damoiselle vous retourne cul par dessus tête à la faveur de My Child ou Demon Stuck In your Eye. Côté surréalisme, vous devriez être convaincus par la musique punk de foire de Boulders Love Over Layers of Rock et de Poet from Nowhere. Si nous considérons de plus une économie plus qu’intelligente de la composition de l’album (un morceau entier de spoken words avec son altesse Henry Rollins, Moment of Guilt, et un duo aussi poppy que convaincant avec Shirley Manson, Shame You’ve All I’ve Got), nous repartons de la première écoute assez certain du talent princier de Le Butcherettes.
Il paraît que ce sont des bêtes de scène, je ne demande qu’à le vérifier.
J'aime les chats roux, les pandas roux, Josh Homme et Jessica Chastain. |
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