Ceux qui me connaissent savent très bien toute l'admiration et tout le respect que j'éprouve pour les Melvins, depuis que je les ai découverts au début des années 90, grâce à un certain groupe de Seattle nommé Nirvana, et depuis ce moment, où j'ai décidé d'aller vérifier par moi-même ceux dont Kurt chantais les louanges. Résultat, je suis un fan fini des Melvins. Un de ces très rares groupes qui après 33 ans, est toujours fidèle à lui-même, un parcours singulier, où ils n'en font qu'à leurs têtes, sans se soucier de ce que les autres en pensent, que ce soit au niveau de la musique, de la présentation, des éternels changements de son, de styles, les milliers de bassistes, les deux batteurs, les différentes incarnations (Melvins lite, Melvins 1983, Big Melvins, Mike And The Melvins, Melvins And Lustmord et j'en passe). Les Melvins méritent le respect, car ils sont uniques, intègres et irrévérencieux.