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Roadburn 2011 : Journal de bord jour 05 - Ce n'est qu'un au revoir
Vous voici confrontés à la dernière étape de ce merveilleux voyage que fut le Roadburn 2011. C'est malheureusement l'article qui sera le plus triste, puisqu'il racontera notre retour dans la bonne vieille métropole québécoise. Cependant, avant de prendre l'avion il nous restait malgré tout quelques expériences à vivre dans la trop jolie ville de Tilburg. C'est ce que vous vous apprêtez à lire dans cette chronique et si vous persistez jusqu'à la fin vous aurez droit à un bilan personnel de chaque membre de Pelecanus ayant fait le voyage.
La première chose qui me vient en tête est évidemment l'Afterburner, qui d'ailleurs est un événement auquel nous n'avons pas participé. Pour les non-initiés ou les curieux, sachez que cette quatrième journée du festival est un événement qui tranche bien avec le reste. Moins de groupes y sont présents et la foule n'est définitivement pas la même que celle que l'on retrouvait au festival. Il faut noter que seulement deux salles sur quatre étaient utilisées, soit le Main Stage et la Green Room alors que la marchandise du festival se transportait dans la Bat Cave. Il est évident que puisque nous n'avions pas nos billets, nous n'avons pas pu profiter de cette dernière orgie musicale dirigée par le groupe canadien Black Mountainsen tête d'affiche. L'occasion de les revoir nous reviendra bien assez vite ici à Montréal, disons que je ne m'en inquiète pas beaucoup.
Quelques compatriotes se sont bien éclatés durant cet Afterburner, notamment devant Sungrazer,Blood Farmers et Coffins. Par conséquent, l'équipe de Pelecanus préférait prendre cette dernière journée pour visiter une dernière fois Tilburg et ses nombreux attributs. Une petite escapade au caféHoegaarden s'imposait pour manger de bon croque-monsieurs typiquement hollandais. Les dimanches après-midi sont toujours bien divertissants dans la ville avec plusieurs amuseurs publics qui animent les magnifiques grandes terrasses du centre-ville. La promenade dans la ville eut un impact bien efficace sur nos corps : pour la première fois du voyage nous faisions une activité saine et qui permettait à l'alcool de s'évaporer subtilement. Par contre, tous n'étaient pas si réjouissants puisque c'était le moment de dire adieu à plusieurs nouveaux copains qui retournaient dans leurs contrées lointaines. Je savais très bien que je n'aurai pas l'occasion de les revoir avant mon prochain passage au festival qui semblent déjà si loin.
Une fois bien épuisés de notre marche, le grand moment était arrivé : notre fameuse dernière nuit dans ce somptueux jungalow numéro 60, et par conséquent notre départ le lendemain matin. C'est donc à la suite d'une semaine mémorable que nous sommes repartis vers Amsterdam tôt le lundi matin. Nous étions bien satisfaits de cette escapade vers l'inconnu, les tracas quotidiens prennent le large si facilement quand nous sommes entourés de bonnes personnes et de gens qui partagent notre philosophie musicale et culturelle. Je m'en suis bien rendu compte en arrivant à Montréal, je n'ai rien contre ma ville… mais croyez-moi rien ne vaut un concert en Hollande!
Top 5 d'Adrien Clabaut :
1. Weedeater
2. Acid king
3. Sunn O)))
4. The secret
5. Ramesses
J'ai apprécié mais aucunes surprises (déjà vu ou de base) :
Today is the day, Soilent green, Trap them, Beaver, COC
Les bonnes surprises :
Master Musicians Of Bukkake
Summon The Crows
Ca m'a épuisé dans le sens littéral du terme :
Sunn O))), Godflesh, Scorn, Haino Keiji, Winter
J'ai trouvé ça naze complet :
Caspar brotmann, Blood farmers, Pharaoh + circle, Sabbath Assembly
TOP5 de Bakt El Raalis :
1. Wovenhand
2. Master Musicians of Bukkake
3. Earth
4. Year of No Light
5. Sunn 0)))
TOP5 par le bas :
- Acid King
- Rwake
- Pharaoh Overlord + Circle
- Winter
TOP5 ceux que j'aurais voulu voir :
- Kilimanjaro Darkjazz Ensemble
- Zoroaster
- Mammifer
- Pentagram
- Ufomammut
Palme de l'agréable surprise :
Carlton Melton
Voivod
Palme de l'insaisissabilité :
- Swans
- Keiji Haino
Palme du charisme scénique :
- Weedeater
Top 3 de William Paulhus (sans ordre précis) :
- Voir Year Of No Light pour la première et peut-être la dernière fois de ma vie fut un grand moment lors de ce festival. Tel que mentionné dans ma critique, je ne crois pas avoir vu d'équivalent au niveau de l'ambiance et du jeu de lumière durant tout le Roadburn. Cette musique est intemporellement lourde et c'est pourquoi le groupe deviendra un pilier du mouvement européen dans les prochaines années. L'attitude du groupe est exemplaire et cela se retranscrit sur scène avec une précision impossible à remettre en question. Vivement un troisième album et surtout, surtout! Une prestation en sol nord-américain dans les prochaines années.
- Master Musiciens Of Bukkake fut grandiose, point final. La passion et la dévotion musicale émanent de cette formation plus que nulle part ailleurs. Les influences s'enchainent de façon magistrale et l'aspect théâtral nous en met plein la vue. Je ne m'attendais aucunement à une aussi belle surprise puisque la musique orientale n'a jamais été mon style de prédilection. Je reste réticent sur album, mais bon Dieu que vous ne devez pas les manquer s'ils passent en concert près de chez vous!
- Le plus important à mes yeux fut la présence de deux formations québécoises lors de l'édition 2011. Vous ne l'aviez sans doute pas remarqué, mais il s'agissait de la première participation d'un groupe de ma province à ce merveilleux festival. Voivod et Menace Ruine sont parvenus à briser les tympans des amateurs de musique avec succès. Malgré leur présence, je ne désirais pas assister aux prestations de ces groupes puisque c'est une chose que j'ai déjà faite à maintes reprises à Montréal. Cela ne m'empêche pas d'être extrêmement fier de notre percée québécoise à ce festival et j'espère en voir d'autres l'an prochain.
Chroniqueur montréalais pour Pelecanus depuis juin 2010 ayant participé à l'organisation de concerts ainsi qu'au défunt projet de webradio. |
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