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Taïga - Andra (2015)

Portrait de Julien
Taïga - Andra (2015)

Il est des titres d’albums plus sibyllins que d’autres… Neutralité parfaite ? Vaste blague. Intituler, c’est teaser.

Reconnu pour son génie créatif dans Isis et pour ses innombrables collaborations, B.C. Meyer donne l’impression de vouloir s’anonymer volontairement pour son projet ambient Taïga. Jolie figure de style pour ce nom de groupe qui met l’accent sur le lieu et l’atmosphère, comme pour rappeler que toute production musicale naît de l’environnement dans laquelle elle est conçue. A ce titre, pas d’erreur, Andra s’inscrit comme un pur produit du biome qu’elle évoque. Trois longues plages musicales dessinent des paysages doucement nostalgiques. Ce qui est surprenant dans cet album n’est pas tant le fond en soi, moins révolutionnaire que celui d’un Board of Canada, que l’écriture du morceau. Cette taïga ne se donne pas pour réelle. Nous y retrouvons les lieux chers aux frères Strougatski dans le roman Stalker, hantés par une uchronie glaçante. Croyez-moi, loin d’être stérile. Borée, tiens-moi la main.

 

Taïga - Andra (2015)
Taïga
Andra
Indefinite Kiloparsec Odyssey
Final Approach of the Stratus Terrene
In Perrenial Orbit of Andra
J'aime les chats roux, les pandas roux, Josh Homme et Jessica Chastain.

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