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Mono - The Last Dawn + Rays of Darkness (2014)

Portrait de Rémy
Mono - The Last Dawn + Rays of Darkness (2014)

On vous les avait annoncés il y a quelques semaines, « The Last Dawn" et "Rays of Darkness », les deux albums jumeaux de Mono. Le ying / le yang, le bien / le mal, tout ça - il a été dit que ces deux albums se complètent et s’opposent. Ecrits en simultané, ils racontent une même histoire, opposée et complémentaire. Rien de moins sûr…

Rien de neuf, rien de réjouissant [...]

Commençons par « The Last Dawn », l’album est composé de 6 titres, et il est le plus commun des deux au regard de la discographie du groupe nippon. Autant le dire le plus simplement du monde, c’est chiant. Oui parce qu’il laisse la vague impression d’un déjà vu - d’un déjà entendu en l’occurrence. Rien de neuf, rien de réjouissant, d’autant que le groupe a pu oeuvrer dans l’excellence de l’instrumentalisation orchestrale par le passé.

Ayant eu la chance de voir plusieurs fois Mono sur scène, je sais que la musique du quatuor prendra une dimension bien plus intense en live, dans la présence scénique principalement. « Kanata », malgré sa structure classique, annonce de belles envolées, quant à « Where We Begin », il risque de laisser quelques frissons aux plus sensibles avec ses saturations explosives en fin de morceau.

Passons de l’autre côté avec « Rays of Darkness », annoncé plus sombre, plus viscéral, plus explosif encore. Si seulement… Là aussi tout est en retenu, il fallait davantage de lâcher-prise et sortir de ces systématiques apports mélodiques pour prétendre surprendre vraiment. Certes, on peut se satisfaire d’avoir des timbres nouveaux et inhabituels pour le groupe, et des compositions plus arides, puisque sans instrument d’orchestre, retour primitif au guitares-basse-batterie. Mais à ce jeu-là, de nombreuses formations estampillées post-rock sont bien plus réjouissantes.

Tetsu Fukagawa du groupe Envy, vient asséner la seule vraie claque des quatre morceaux de « Rays of Darkness ».

Un morceau retient toutefois clairement l’attention, c’est « The Hands That Holds The Truth ». Strident d’abord, puant d’une mélodie qui vient prendre un écho plus lourd dans une progression toute post-rock ; le silence puis le choc ! Tetsu Fukagawa du groupe Envy, vient asséner la seule vraie claque des quatre morceaux de « Rays of Darkness ». Ça ne vaut pas un titre d’Envy, mais réjouissons-nous : enfin du neuf, enfin de la surprise, il était temps.

Le concept de la double sortie restera finalement assez hermétique à la simple écoute de ces 10 titres. Quelle histoire s’y cache, qu’est ce que Mono met en opposition et en association ici ? Mystère. Toujours est-il qu’il manque cruellement d’audace malgré la promesse de quelque chose d’unique dans l’oeuvre des Japonais…

Mono - The Last Dawn + Rays of Darkness (2014)
Mono
The Last Dawn + Rays of Darkness
Land Between Tides Glory
Kanata
Cyclone
Elysian Castles
Where We Begin
The Last Dawn
Recoil Ignite
Surrender
The Hands That Holds The Truth
The Last Rays

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