« L’organisme humain est une foire aux atrocités à laquelle il assiste en spectateur malgré lui. » J.G. Ballard, La Foire aux atrocités. Le 19 avril 2009, la vie me répétait une leçon que nous ne sommes jamais prêts à entendre : une personne chère à mon cœur disparaissait, ce qui impliquait que je n’aurai jamais plus l’occasion de la fréquenter. Pourtant je ne l’avais jamais rencontrée autrement que par ses romans. Et quelles rencontres : J.G. Ballard est mon plus vieux souvenir de lecture.