Tout le monde (ou presque) appréciant la musique lourde, lancinante et ambiant a déjà côtoyé le nom de Nadja : il est vrai que depuis 2003, une pléthore de disques en tout format nous sont tombés sur le nez de la part des deux musiciens, pour le meilleur et parfois le pire. Les Canadiens appliquent inlassablement leur formule "droomgaze" comme je m'amuse à l'appeler (soit le parfait crossover du drone, du doom, et d'une certaine notion du shoegazing) avec une régularité et une inspiration linéaire. Face à une discographie extrêmement riche, et même si je n'ai pas encore écouté le dernier disque avec le batteur de Jesus Lizard, je fais un retour sur l'un des disques phares de Nadja : Thaumogenesis, sorti en 2007.