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Chaos Echoes - Transient (2015)

Portrait de Julien
Chaos Echoes -  Transient (2015)

Quand nous lisons la profession de foi de Chaos Echoes, nous ne pouvons pas vraiment nous attendre à du Black ordinaire. Non que le groupe le méprise, loin de là, mais il semble en avoir absorbé tous les codes pour les transcender. Cela devrait vous aider à vous familiariser avec le concept de leur dernier album Transient. Transe ? Ambient ?

Non pas exactement. Plutôt l’expérimentation à tout va d’un matériau Black. Mot d’ordre : ne rien s’interdire. Nous ne pouvions rêver mieux pour édifier des paysages infernaux. Le premier morceau peut laisser de marbre ; le défaut de l’expérimentation, c’est tout de même sa froideur formelle. L’écoute du troisième Advent of Genesis remet immédiatement les pendules à l’heure. Nous oublions d’un coup cette sensation de froideur. Qu’écoutons-nous vraiment ?  La BO d’un film d’horreur expressionniste allemand ? La musique d’un Luna Park crépusculaire ? En tout cas, le passage par la métaphore visuelle s’avère indispensable pour décrire ses impressions d’écoute. Transient veut prolonger l’expérience par son livret de 22 pages accompagnant l’album, véritable tapisserie ésotérique nourrissant le projet de visions fabuleuses. Inégal, mais fascinant.

 

Chaos Echoes -  Transient (2015)
Chaos Echoes
Transient
Senses of The Nonexistent
Interzone IV-Intoxicating Beauty
Advent of my Genesis
Interzone V-Ignorance is Bliss
Kyôrakushugi
Interzone VI-Realization
Soul Ruiner
J'aime les chats roux, les pandas roux, Josh Homme et Jessica Chastain.

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