Deuxième jour du Hellfest. Arrivée sur place vers midi, pour découvrir que la pluie nocturne a transformé ce champ de poussière en un marais boueux. Heureusement que j'avais prévu des vieilles fringues de quand j'avais 17 ans.
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Andrey
Hellfest. Trois jours, six scènes, bien plus de cent groupes, et quelques dizaines de milliers de spectateurs; voici quelques chiffres relatifs à ce festival, l'un des plus grands d'Europe. Il était évident qu'on allait y être. Cependant, le contenu du festival étant on ne peut plus hétérogène (avec toutefois une affinité prononcée avec les genres en -metal et en -core), une scène en particulier attira notre attention au point d'y passer le plus clair de notre temps, j'ai nommé The Valley.
J'ai beau avoir vu Year of No Light deux fois en deux ans, et compter les revoir dans quelques jours au Hellfest, c'est sans hésitation aucune que je me retrouve à 19 h devant les portes du Glazart. Il n'y a jamais trop de Year of No Light. Ce n'était pas vraiment la peine de se presser en revanche, les portes n'ouvriront que quelques trente-cinq minutes plus tard. Jusque là, rien d'anormal.
Deuxième jour de la Villette Sonique. Après m'être pris une grosse claque par MF Doom et Flying Lotus la veille, et avoir passé la journée à courir dans tous les sens (je tiens à signaler que j'ai vu Matt Pike jouer de la guitare avec un t-shirt, moment suffisamment unique pour être noté), la fatigue commence un peu à se sentir. Pas grave, car ce soir c'est rendez-vous avec pas moins de deux groupes de légende, j'ai nommé Sleep et Melvins.
Un jour, en concert on m'a demandé si je travaillais pour un média, et si oui, lequel. "Pelecanus.net" ai-je repondu. "Pele-quoi ?" "Pelecanus." "Ah, un peu comme un anus de pélican, en fait ?" "Ouais, en gros". Ceci dit, en vrai j'en sais rien. Je suis allé au zoo aujourd'hui, mais n'y ai pas vu de pélicans. J'ai vu des pandas roux par contre. Vraiment adorable comme animal.