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Plus et moins de Mai 2016

Portrait de Andrey
Plus et moins de Mai 2016

Je ne pense pas trop m'avancer en disant que pour tout le coté français de la rédac, le plus gros moins du mois aura été la météo. Mais ici, on parle de musique, qui fort heureusement est toujours là, peu importe qu'il fasse moche comme pas possible. Au programme ce mois-ci : des groupes suisses, des groupes d'un autre temps, et une petite dose de déception de la part de ces groupes-qu'on-aime-bien-mais-on-aimerait-qu'ils-arrêtent-de-faire-de-la-merde-quand-même-merci.

Darius - Grain
Estelle

Au cas où vous ne l’auriez pas encore compris, la Suisse regorge de bons groupes. Il y en a tellement que parfois je me demande quel est son secret pour en concentrer autant au km²... Darius est l’un d’entre eux. Il s’est récemment rappelé à mon bon souvenir et un nom a ressurgi avec lui, Grain. Cet album avait squatté ma platine pendant des jours et des jours à sa sortie l’an passé. Je m’étais laissée embarquer par ce post-quelque chose instrumental, loin du cliché type mou-du-genou-un peu-chiant qui colle à ce genre musical. Il faut dire que chez Darius on est plutôt guitare saturée (enfin 3 guitares saturées pour être précise), ce qui n’empêche pas les moments de grâce qui te filent des frissons ("Sane" en est l'illustration parfaite). Bref, un nom de plus dans la longue liste des albums de qualité made in Switzerland.

 

C'était mieux avant, mais pas si avant que ça
Andrey

Récemment, je me suis redécouvert une grosse passion pour la musique des années 90. Non, je ne parle pas de MC Hammer (quoique), mais de la vague noise-rock/shoegaze/post-hardcore. Basses vrombissantes, guitares stridentes et dissonantes, et surtout une attitude de branleurs jem'enfoutistes capables d'enregistrer un album avec du matos totalement merdique, foutre une vieille photo floue sur la pochette (oui Slint, je pense à vous) et d'en faire un putain de chef-d'oeuvre. Bref, message à tous ces gens qui se touchent sur les années 70 : vous avez tort, la meilleure décennie pour le rock était clairement celle-ci.

 

Discharge - End of Days
Simonne

Actifs depuis 1977, Discharge ont prouvé qu'ils n'ont pas perdu de leur pertinence. On retrouve tout ce qu'on apprécie de Discharge sur leur septième album: un mélange abrasif de thrash et de punk hardcore. Discharge ont influencé Anthrax, Sepultura, Metallica et Machine Head, etc. La différence de Discharge avec ces groupes? Ils n'ont jamais "pris une débarque" musicalement, ils déchargent aussi puissamment que jamais.

 

Koi No Yokan : 1 / Gore : 0
Estelle

Ah on peut dire que je l’attendais ce nouveau Deftones. Quand "Prayers/Triangles" a fait son apparition sur les Internets, je me suis précipitée pour l’écouter. J’avoue ne pas avoir été totalement convaincue, mais comme il est impossible de se forger un avis à partir d’un seul morceau, j’ai pris mon mal en patience jusqu’à la sortie. Depuis j’ai écouté Gore en long en large et en travers, et le verdict est sans appel : déception. J’ai l’impression que Deftones nous a sorti une compilation de chutes studio datant de l’ère Koi No Yokan. Attention, j’adore cet album et je reste persuadée que l’année 2012 aurait été bien fade sans lui. Le problème c’est que j’attendais autre chose de son successeur. Plus de prise de risque, sans parler d’un désir secret de grosses guitares et de morceaux énervés (ben quoi, j’ai le droit de rêver !). Au lieu de ça, je me retrouve avec 11 titres sans grand intérêt et un album qui s’essouffle au bout de 20 minutes. Un vrai gâchis.

 

Deux sans trois
Andrey

Il y a une semaine, nous avons posté un live intégral de Thrice. Ayant grave aimé les trois derniers albums du groupe, j'ai cliqué sur play, et me suis pris une putain de claque sur la propreté du son et de la performance. Du coup, je me suis rappelé qu'un nouvel album allait sortir dans quelques jours et ai passé ces jours à m'écouter les albums récents du groupe ainsi que les morceaux promo (dont deux sur trois sont quand même pas mal du tout). Le jour J arrive, la hype est à son paroxysme, je lance l'écoute, et... c'est nul. L'album va de la ballade mielleuse rapidement oubliable jusqu'à du "pop-punk" ado absolument insupportable. Merde, les mecs, j'ai rien contre votre côté pop, mais vous transformer en Coldplay c'est peut être pas une si bonne idée que ça tout de même.

 

10 000 days... to wait ?
Simonne

Tool ont encore une fois fait leurs agaces en annonçant que l'enregistrement de leur nouvel album était presque terminé (du moins en ce qui a trait aux instruments). Les fans de Tool attendent ce fameux cinquième album depuis une décennie. Ça serait mieux qu'ils arrêtent d'en parler pour ne pas faire patienter leurs fans pendant 10 000 Days, n'est-ce pas ? À mon avis, un release à la Radiohead serait préférable: rien dire, être cachottier et puis boum: trois singles en trois jours et un album complet par la suite. 

Plus et moins de Mai 2016
J'aime les ours, le whisky et les internets.

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