Il y a de ces groupes qui dépassent les simples étiquettes "hardcore" ou "punk". Il y a de ces groupes qui méritent tout simplement d'être déclaré comme une partie de ce qu'est le Rock'n'Roll à une époque donnée et ce, même si le groupe n'a pas une carrière ni une discographie aussi fournie que ma ville l'est d'épaves alcooliques. Parmi ces groupes : Burning Love.
"Tu décrisses d'icitte tout de suite avec ton Arcade Fire de maaaarde et la prochaine fois que tu viens me parler de rock, si tu cites pas The Great Sabatini, t'es mort."
Œuvre sonique en perpétuel mouvement, le duo montréalais AUN a certainement signé en 2011 avec Phantom Ghost son album qui collerait le plus avec tous les synonymes possibles du mot "captivant". L'exercice habituel d'étiquetage musical que nous adorons pratiquer, bien souvent par facilité d'expression, est d'une certaine difficulté avec AUN et c'est en ça que l'on reconnait les excellents plasticiens du son que sont les membres du groupe.
Montréal renferme une grande quantité de secrets bien gardés, autant en musique que dans les arts en général. Heureusement, la chance nous guide parfois au bon endroit, au bon moment. C'est ce qui est arrivé lors d'une sombre soirée passée à la Death House, recroquevillé en observant Monarch! qui déconstruisait les atomes crasseux de cette petite salle avec leur Doom extrêmement violent. Sans entrer dans les détails, c'est durant cette nuit que j'ai fait la rencontre de l'un des deux membres du nouveau projet S/V\R (acronyme ayant pour signification Sévère).
C'est à l'occasion d'une actualité chargée que le prolifique Eric de thisquietarmy se prête au jeu de l'entrevue pour Pelecanus.net. Au programme: son arrivée chez Denovali, la sortie de son nouvel album Resurgence et plus globalement le quotidien puis l'avenir en tant qu'artiste indépendant.
Aun est un projet Drone Experimental d'origine montréalaise mené d'une main de maître par Martin Dumais et Julie Leblanc. Prenant vie officiellement en 2006, enchaînant les sorties sur des labels comme Alien8 Recordings (Keiji Haino, Merzbow, Nadja, Set Fire to Flames...), Important Records et Crucial Blast Records ils mettront un point d'orgue à leur aventure sonore en 2010 en signant chez Cyclic Law puis Denovali Records avec la sortie de leur excellent "Black Pyramid". Martin nous fait le plaisir de répondre à quelques questions afin de nous aider à mieux comprendre les entrailles d'une oeuvre sonore en perpétuelle mutation.
Après David Tibet (Current 93) en 2008, Neurosis en 2009, Tom Gabriel Warrior de Triptykon en 2010 et Sunn O))), c'est à dire Greg Anderson et Stephen O'Malley cette année, c'est Voïvod qui sera le programmateur spécial du Roadburn 2012. Ils sélectionneront personnellement les groupes qui joueront lors d'un évènement spécial dont ils seront la tête d'affiche qui se tiendra le vendredi 13 avril 2012.
Pourquoi une chronique d'un album de Amon Tobin chez Pelecanus ? Tout d'abord, parce que j'ai demandé la permission et que le Grand Chef me l'a donnée. Ensuite, et surtout, parce que je connais l'Omnipotent cité précédemment, ainsi que certains autres membres de cette rédaction et que nous partageons le fait de ne pas être des monomaniaques musicaux aigris et orthodoxes. Et puis cet album est un bijou. Dernier point, peut-être le plus important : si vous n'êtes pas contents, ma réponse tient en un majeur tendu bien haut vers le ciel.
Le Pouzza Fest est un festival Punk Rock (mais pas que) qui frappe annuellement Montréal du 20 au 22 mai. J'avoue que la programmation ne me donne pas spécialement envie de tout voir mais elle a le charme de présenter en plus du groupe Coliseum dont je voulais vous parler depuis quelques temps une floppée de talentueux groupes montréalais qu'il faut découvrir. Parlons de Coliseum d'abord, formé en 2003 ce trio Punk/Hardcore originaire de Louisville (Kentucky) ayant à son actif 3 albums studios dont le deuxième No Salvation fut signé en 2007 chez Relapse Records, a tourné avec des grands noms comme Mono, Torche, High on Fire ou encore Converge. Me livrer à un exercice de chronique du groupe n'est pas mon talent le plus développé je vais donc faire bref, le groupe sert une musique définitivement Rock dans l'âme, avec de bons gros riffs qui envoient du pâté (pourquoi je pense à Motörhead?) avec un côté beaucoup plus Hardcore voir Psyche par moments, preuve que même si ils ne révolutionnent pas le genre ils n'en sont pas moins intéressants. Bref je laisse la vidéo au-dessus parler d'elle-même. Concernant les groupes montréalais à voir vous avez l'embarras du choix et des styles, des excellents Vidéoville et leur concept autour des navets cinématographiques à Solids, en passant par le Kraken de retour cette fois-ci avec sa nouvelle formation en trio, de quoi soulager vos oreilles et rassasier votre soif de découvertes. Pour avoir plus d'informations sur le festival c'est par ici que ça se passe.
Avec un nom pareil le trio Post-metal psychédélique montréalais a tout pour nous faire penser que leur musique peut emmener loin, et ce n'est pas publicité mensongère. Comme beaucoup de groupes locaux Bridges to Dreams n'a que ses instruments, un local miteux et quelques appareils basiques pour enregistrer afin de nous laisser écouter ce que seuls les murs ont d'habitude la lourde tâche d'encaisser. Décharges de lourdeur croisées à une progressivité abrutissante, le trio flirte avec différents styles sans jamais ennuyer, délivrant une musique submergeante d'émotions. Nous avions eu l'occasion d'encaisser le projet live lors de concerts montréalais (avec Vandamn! et Cope à l'Esco ou encore avec Masseter au Café Chaos) et ce fut tout une expérience. Bridges to Dreams est actuellement selon moi, le groupe montréalais le plus talentueux de sa catégorie mais aussi celui qui n'a pas la visibilité qu'il mérite. Ayant à leur actif 3 albums dont l'excellentissime The Fall sur lequel il faut absolument jeter une oreille je n'ai malheureusement pas grand chose à annoncer concernant le groupe mis à part cet énorme jam dont que je me délecterais bien sur support physique. La deuxième partie du jam ainsi que quelques morceaux de The Fall ça se passe dans la suite. À vos casques !
