Vous êtes ici

Jean Jean 28/06/2014 @ Le Périscope, Lyon

Portrait de Sandra
Jean Jean 28/06/2014 @ Le Périscope, Lyon

L’équipe lyonnaise de Pelecanus s’est retrouvée au Périscope pour l’événement Experience(s), festival de musiques innovantes proposé depuis 2008 par la salle. Quadruple affiche pour cette dernière soirée avec Ar Ker, Jean Jean, Acapulco et Zu. Et c’est Jean Jean qui nous amène, trio dont on vous avait déjà parlé rapidement ici en première partie de Caspian comme un groupe à suivre… Chose promise chose due!

Aux premières secondes, l’énergie du groupe te happe pour ne plus te lâcher pendant les 40 prochaines minutes.

J’avais hâte de renouveler l’expérience Jean Jean en live. Déjà bien échauffés à l’époque par une grosse centaine de concerts à travers l’Europe, les joyeux drilles reviennent à peine d’une tournée de deux mois aux Etats-Unis et sont programmés à Rock en Seine. En bref, ça marche pour eux. Dans la chaleur du Périscope, une bière à la main en attendant que le groupe s’installe, le doute s’empare de moi : avec tout ça, les mecs ne vont-ils pas se prendre un peu trop au sérieux? Quelques notes me tirent très vite de ma torpeur… Le batteur réclame du Katy Perry et se déchaîne sur les tubes de la chanteuse pop. Toujours le même rituel pré-concert. Pas besoin d’en voir plus, mes doutes sont balayés.

Aux premières secondes, l’énergie du groupe te happe pour ne plus te lâcher pendant les 40 prochaines minutes.

On se fout immédiatement d’être noyé entre pop, math et post-rock, passant d’une ambiance à l’autre sans sortir la tête de l’eau, tant leur enchaînement de mélodies intenses est imparable et euphorisant.
Les titres s’enchaînent sans accroc ni retombée, pas le temps de s’ennuyer, on se laisse même avoir par la boutade de la fausse fin de « Love » qui profite de 3 secondes de silence et d’un « merci! » pour nous asséner par surprise sa suite tapageuse.

En seulement un EP et un album, Jean jean a déjà quelques morceaux tubesques à son actif et qui sont d’autant plus jouissifs en live. Des très dansants « Coquin l’éléphant » et « Fresher » aux frissonnants « With Mountains as Witness » et « Laser John », ils ont tous ce petit côté addictif qui fait sourire bêtement.

La bonne humeur communicative des trois musiciens y est clairement pour quelque chose. Entre le batteur, hyperactif derrière ses futs pailletés et ses mimiques hallucinées, le guitariste à la Fender portée bien haut et le nouveau (de retour à son poste en fait) claviériste concentré sur ses machines, les regards et les sourires fusent.

Toujours la même frustration quand arrive la fin du set, décidément trop court. On s’en est pris plein la tête, c’était bon, mais on en veut encore!

 

 

Crédits photos : Rémy Ogez

Je voulais travailler dans la culture mais ça marchait pas, alors pour tromper l'ennui j'allais voir des concerts puis j’écrivais des trucs. J'ai fini par trouver du boulot, mais j'ai continué à écrire.

Ajouter un commentaire