Après David Tibet (Current 93) en 2008, Neurosis en 2009, Tom Gabriel Warrior de Triptykon en 2010 et Sunn O))), c'est à dire Greg Anderson et Stephen O'Malley cette année, c'est Voïvod qui sera le programmateur spécial du Roadburn 2012. Ils sélectionneront personnellement les groupes qui joueront lors d'un évènement spécial dont ils seront la tête d'affiche qui se tiendra le vendredi 13 avril 2012.
Pas un, pas deux, mais trois albums d'un coup de Hank III à paraître le 6 septembre prochain. Bien que ce texte ne soit pas une chronique, je peux dès à présent vous dire que ces trois albums sont des merveilles. Ouais, l'album de doom de l'année nous vient d'un chanteur de country...Le petit-fils de la légende country Hank Williams est plus prolifique que jamais depuis que son contrat avec sa maison de disque est terminé. Il a même conseillé à ses fans de ne surtout pas acheter le dernier disque sorti chez Curb Records, un album qui n'en est pas vraiment un puisque il s'agit d'une compilation de versions alternatives.
La nouvelle est tombée : Eugene S. Robinson et Chuck Dukowski montent un groupe qui s'appelle Black Face. Le premier est le chanteur de Oxbow, un journaliste et auteur de talent. Le second est un des fondateur, bassiste et compositeur de pas mal des titres les plus percutants de Black Flag et travailla également chez le mythique label SST.
La scène que nous aimons traiter ici est un sacré bordel il faut se l'avouer. On parle de Post-rock, de Post-metal, de Hardcore, de Stoner, de Sludge, de Drone, d'Ambient et j'en passe. Évidemment plein de questions déboulent dès qu'on essaye de mettre les choses à plat : quels peuvent-être les points communs entre ces différents labels ? Pourquoi certains d'entre eux peuvent publier en même temps tous ces styles de manière très naturelle ? Ces scènes n'ont-elles pour les sauver du jugement de nos cerveaux de mélomanes aigris que la chance de n'être connus que de peu de personnes et donc de nous faire irrémédiablement bander le cortex ? Toutes ces questions pourront très certainement trouver des réponses, ou au moins des amorces avec Blood Sweat and Vinyl : DIY in the 21st Century qui réunira grâce à 5 ans de travail acharné de Kenneth Thomas (vidéaste ayant déjà travaillé pour Isis, Pelican, Neurosis…) des entretiens exclusifs, lives et diverses documentations couvrant le travail de 3 labels que nous chérissons beaucoup ici : Neurot Recordings, Hydrahead Records et Constellation Records. On vous laisse découvrir les 3 trailers de chaque label à la suite de l'article. De notre côté on travaille à la diffusion de ce documentaire à notre communauté montréalaise et qui sait, peut-être qu'il y aura très prochainement des DVDs à se procurer dans notre petite distro. On vous tiendra au courant !
Oyez oyez peuple de Montréal ! Sludgehummer et Pelecanus Booking ont le plaisir de vous annoncer la venue de Ken Mode en terre québécoise, la rencontre de 2 monstres du Sludge montréalais : The Great Sabatini et Dopethrone ainsi que les légendaires Kraken. Cerise sur le gâteau, nous aurons l'immense plaisir de découvrir Skurge, un projet aux influences diverses des précédents groupes mais cultissimes, tels que John Zorn, Mr Bungle ou même Primus. Une soirée où l'éclectisme et la sincérité brilleront tel que même la croix du Mont-Royal en pleine nuit fera pâle figure. L'entrée est fixée à 8$, vous pouvez retrouver l'événement sur Facebook ou sur Last.fm, pour découvrir les différents groupes en images et en sons c'est dans la suite de l'article.
Alors qu'ils seront bientôt de passage à Montréal le 12 septembre prochain avec Saviours et Today is the Day, Weedeater est toujours en promo pour son dernier album Jason...the Dragon. Au programme, un clip à la hauteur des compos du trio redneck de Caroline du Nord : bien débile et qui donne envie de gigoter tout partout. Enjoy!
Depuis le split d'Isis l'année dernière on a tendance à sauter sur tout ce qui comporte l'étiquette "ex-Isis". Parfois à notre grande déception, je pense aux fades Spylacopa, Windmills by the Ocean ou Mamiffer, ou parfois à notre agréable satisfaction avec MGR, Zozobra ou encore Red Sparowes (nous avions d'ailleurs fait un point sur ces différents projets par ici). Crone sera, lui, essentiellement le projet post-Isis du bassiste Jeff Caxide, qui s'est entouré pour la peine de deux autres de ses anciens acolytes en guest j'ai nommé Aaron Harris (batterie) et Bryant Clifford Meyer (clavier) ainsi que d'Aaron Turner (et sa copine, les siamois de la créa') aux artworks. Endless Midnight sortira le 19 juillet prochain via Translation Loss Records (Rosetta, East of the Wall...) le tout produit par Monsieur James Plotkin (Khanate, Lotus Eaters...). The Silver Hammer s'écoute dès maintenant en exclu sur Brooklynvegan.com. Perso je me suis fait chier à l'écoute de ce morceau, en espérant que l'opus entier s'avère plus intéressant.
Selon Wikipedia, un cobra noir est une variété de serpent venimeux que l'on retrouve dans les déserts les plus occultes du Pakistan et aussi le nom d'un puissant gang de rue danois. Ceci est sans doute un lot d'informations très intéressant pour quelqu'un qui adore les reptiles ou la criminologie. Cependant, pour tout amateur de musique, Black Cobra est un élément beaucoup plus dangereux qu'un simple serpent des dunes.
Fire On The Bayou est une émission/podcast diffusée tous les mardis soirs de 21h00 à 23h00 sur Canal B (radio diffusée à Rennes en France) et animée par un duo d'amoureux de différents types de musiques amplifiées. Si vous êtes attirés par ce qu'on propose ici alors cette émission va vous ravir les cages à miel. Au programme de tout et surtout du bon, il n'y a qu'à voir son gimmick : "L'émission qui tente de prouver qu'entre Godflesh et Leonard Cohen il n'y a qu'un pas, que le Black peut être écoutable, que Botch sont les rois et nombreuses autres digressions toujours cruciales sur la musique et la fin du monde." On n'aurait pas rêvé meilleure accroche. Je ne peux donc que vous conseiller d'y jeter une oreille, surtout qu'ils vous offrent tout pour que vous puissiez écouter l'émission quand bon vous chante avec une version podcast de l'émission transportable partout avec vous. Pour découvrir la prog et les dernières émissions rendez-vous sur leur blogue : fireonthebayoucanalb.blogspot.com. Merci à Bertrand Arlabosse, confrère expatrié actuellement à Montréal et accessoirement ex-membre de l'équipe qui présente l'émission qui m'a conduit à découvrir ce projet. À vos baladeurs !
Bongripper c'est le mal. C'est la lourdeur du Doom associé à la crasse du Sludge qui fera apparaître le chef des anges rebelles dans ton salon. C'est sur les conseils de William qui m'a mis entre les mains l'incroyable Satan Worshipping Doom que j'ai découvert ce projet créé en 2005 à Chicago par Dennis Pleckham, Nick Dellacroce (Guitares), Ronald Petzke (Basse) et Daniel O'Connor (Batterie). Le groupe a à son actif plusieurs albums et EP, le premier sorti en 2006 "The Great Barrier Reefer" annonçait déjà la couleur avec sa pièce massive de 80 minutes oscillant entre Sludge, Stoner et Doom lentissime. Un an après sortiront 2 EP : "Hippie Killer" du même acabit que le premier album, puis "Heroin" qui poussera la provoc jusqu'à fournir tout le kit pour se prendre une dose de la drogue du même nom. Le grand intérêt de cet EP résidera, plus que leur petite provoc, dans la direction qu'il prendra, opérant dans un Drone slash Noise montrant bien que les musiciens composant le quintet n'ont aucunement besoin de prouver que leurs influences sont diverses et excellentes (bien qu'une certaine Radio Schizo sur allmetalforums.com dira de cet album : "some of the most unlistenable shit I've ever heard"). Mais ce qui m'a bel et bien donné envie de parler de Bongripper ici c'est l'incontournable "Satan Worshipping Doom" (qui, pour l'anecdote, était vendu en vinyle avec des bouchons...lulz), qui mêle avec brio tout un tas d'influences vraiment intelligemment maîtrisées, du Black-metal et ses blast aux riffs aux limites d'un Post-metal massif et lancinant tout en allant rôder du côté d'un Stoner catchy et entrainant. Bref vous aurez compris : un must-listen et un must-have. Brin d'actualité supplémentaire le groupe sort en ce joli mois de Mai fleuri, un EP du doux nom de Sex-Tape / Snuff Movie en 7" au léger prix de 5$ (9.50$ avec les frais de port) ce qui est parfait pour celui qui veut supporter le groupe tout en le découvrant. Allez-y aveuglement, un achat coup de tête qui, on vous l'assure, se transformera en coup de coeur.
